Pont et Gaillard
Vue d'ensemble, pont et gaillard du chebec.
L’artimon, ou ‘arbre de méjane’ et son bout-dehors destiné à recevoir la poulie d'écoute de la voile de méjane, est supporté par un cintre et un balustre flanqué de deux écharpes obliques ; il se termine par une sorte de crocodile sculpté, faisant pendant à la figure de proue.
L'arbre de méjane flanqué de ses deux pompes en bois. En avant, le banc de quart.
Détail montrant l’habitacle du compas et une jarre en terre cuite contenant l’eau potable pour les officiers. Remarquez également le support avant ouvragé de l’arc-boutant de méjane, déporté légèrement sur bâbord.
Vue générale du pont de batterie; notez le cheminement du câble d’ancre, notez le cheminement du câble d’ancre, le caïque masque en partie le panneau de la fosse aux câbles.
Un des deux escaliers donnant accès au gaillard. Notez la forte inclinaison du bord, nécessitant un surcroît de travail lors de la réalisation des sabords et de leurs mantelets ! La pièce de 8 £ et son affût, on distingue la sole pleine, son gréement est classique: une brague et le palan de mise en batterie, l'amarrage est à garant simple. Les pièces sont chacune approvisionnées à raison de 25 boulets pleins, 5 boulets à deux têtes et 5 paquets de mitraille.
A l'arrière du grand panneau, l'emplacement des cuisines, on voit le fougon des cuisines à la suite du grand panneau. la marmite est posée sur le pont à côté du grand charnier en bois contenant de l’eau potable à l’usage de l’équipage. À noter la forme parallélépipédique de cette marmite qui n’est pas encore très courante à cette époque (antérieurement elles étaient de forme cylindrique ou encore tronconique).
Détail du fronteau du gaillard finement ouvragé et dominé par la cloche du bord qui rythme les activités journalières.
Les portes du foyer ouvertes permettent d’apprécier le doublage intérieur et posé sur les barres transversales une marmite cylindrique de plus petite contenance.
La cuisine côté bâbord est réservé à la préparation des repas de l'état-major. À noter les deux cheminées en tôle orientées dans le sens de la marche ceci favorise l’évacuation des fumées.
Les deux petites ancres de jet également appelées "à touer", mises à poste au pied de l’arbre de mestre. Leur poids est respectivement de 650 et 375 livres.
Détail du caïque, cette embarcation est une reconstitution de JB pour les besoins de la monographie. Notez le détail du système d’attache sur le pont, il s’agit de deux traverses sur lesquelles viennent se serrer des ‘risses’ amarrées à des anneaux fixés sur les hiloires du pont.
Détail d’un taquet à corne et de la lisse intérieure du seuillet qui sert de barre d’attache pour certaines manœuvres courantes. Détail de l’amarrage des pièces de 8£.
Détail du fronteau de l’avant. Les flasques de la clef de l’arbre de trinquet s’assemblent avec l’étrave et reposent sur les premières allonges d’écubiers. Notez les pierriers fixés sur des fourches de fer reposant sur une traverse derrière le panneau de protections ainsi que les petits grappins de la chaloupe.